-AVEC QUI & POURQUOI PARTONS NOUS ?
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Pourquoi un Volontariat de Solidarité Internationale ? Qu’est ce que c’est ?

VSI : Statut délivré par l’Etat français à la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC) pour des volontaires envoyés en mission dans des pays hors Union Européenne, principalement dans l’hémisphère Sud. 

Faire le choix d’un VSI…« Le choix d’un VSI n’est pas un excellent choix de carrière professionnelle mais c’est le meilleur choix humain que vous puissiez faire», Guy Aurenche (Avocat français, militant de droits de l’homme).

Echanges et coopération                                           

Derrière ce statut, il y a la notion d’ECHANGES. En effet, l’envie première vient de partenaires sur place. Les projets et les missions sont donc initiés par des locaux qui souhaitent mener des projets de développement pour eux, tout en partageant une expérience avec des volontaires étrangers. Ces derniers ne sont pas parachutés sans but dans les pays du Sud ; ils sont choisis par la DCC et attendus sur place.Les notions d’échanges et de partage sont inhérentes au VSI, puisque les deux parties s’enrichissent d’une expérience en commun ; c’est aussi pourquoi on emploie souvent le terme de coopération. Jean Marie PELT soulignerait l’importance de l’équilibre entre coopération et compétition. Cette dernière prenant trop souvent le dessus dans nos sociétés occidentales. 

Le volontaire équipier...
 
Le coopérant ou volontaire de manière générale, part sur une mission d’une durée de 12 mois minimum (24 mois le plus souvent). Il n’est donc ni un touriste ni un stagiaire présent pour quelques jours ou semaines. Il ne se veut pas non plus un expert, ou missionnaire présent pour 5 ans et plus, dans le but d’exercer une fonction de direction et de mener à terme un projet dans sa globalité. En somme, le VSI est davantage un équipier, un partenaire au service d’un groupe déjà en place.


PARTIR…
Certains pensent que partir est un déchirement. Partir, c’est quitter notre famille, nos amis et notre chère Bretagne. Partir c’est ne plus jamais revenir. Que nenni ! On va revenir !
On part tout entier, tels que nous sommes, Marion avec son large sourire, Benjamin avec ses lourdes blagues et on apporte tout avec nous ; tout ce qui nous a construit : le goût des crêpes et des patates cramées, la bonhommie des gens du Kreiz Breizh, les images de Bruce Springsteen aux Vieilles Charrues et le désormais légendaire Air Biniou, les airs trad. de fisel et de gavotte, et notre accent breton qui fait qu’on prononce les H comme dans « Houske t’as mis le beurre ! ». Pas d’inquiétude, on ne compte perdre ni nos valeurs, ni notre bonne humeur. On part pour échanger, pour rencontrer, pour apprendre énormément en observant, en écoutant, en touchant et aussi pour transmettre ce qu’on a de mieux. Voilà pourquoi pour nous partir, ne rime pas avec fuir. On préfère d’ailleurs le néologisme, PARTAGIR, qui explique que c’est partir pour partager et pour agir.
 

 

 

Nous partons en VSI pour répondre à un projet porté par l'association Marcq Madagascar. Le cadre de la mission et le statut de VSI, sont assurés par un organisme spécialisé dans l'envoi de volontaires à travers le monde et aggréé auprès du Ministère des Affaires Etrangères : la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC). Sur place, Soeur Jeanne Marie Ralimanana, infirmière malgache, sera notre partenaire local pour mener à bien notre projet.

 

 

 

Que ce cache-t-il derrière ces noms d'association ? 

 


L’association Marcq Madagascar
A l’origine de l’histoire, trois sœurs malgaches arrivent pour étudier en France dans les années 80. L’une d’elle, Sœur Jeanne Marie Ralimanana fini un cycle d’études et devient infirmière. Elle décide de retourner au pays afin de s’établir dans un petit village Befoza près d’Andilamena (Nord-est de Madagascar).

 

Prise d’amitié pour la famille DUMON, elle garde un contact étroit avec la France. Une association nait de cette amitié, et François DUMON devient en 1995, le président de Marcq-Madagascar. Ce nom vient de la contraction de Marcq en Baroeul (Nord de la France) et de Madagascar. Fonctionnant d’abord à deux membres, l’aventure se poursuit rapidement à 5 puis vers la fin des années 90 avec la création de la Fête aux huitres, l’association prend de l’ampleur pour compter aujourd’hui près d’une cinquantaine d’adhérents. Cette grande fête est l’occasion pour 5000 à 6000 personnes de se rassembler sur trois jours pour partager un repas à base d’huitres, de foie gras ou de saumon, dans une ambiance festive et bon enfant.

 

 

 

Les fonds collectés chaque année durant ce weekend de fin Novembre permet à l’association de financer une partie de ses actions à Madagascar. L’objectif global de ses actions est d’aider Sœur Jeanne Marie et la congrégation des sœurs salésiennes dans leurs missions sur place, en outre : aider les plus démunis et particulièrement les femmes par des actions d’alphabétisation, de scolarisation, des soins en dispensaire (pour la prise en charge des lépreux) et la mise en valeur de terrains agricoles.

 

L’action de l’association porte essentiellement sur l’aménagement agricole de la ferme de Befoza. L’objectif de rendre autonome cette exploitation, présente un grand intérêt du point de vue du développement local puisqu’il pourrait à terme permettre de faire de Befoza un site modèle de réinsertion sociale et de protection de l’environnement. Derrière cet intérêt agricole se cache tout simplement un élan de solidarité humaine avec l’idée simple et généreuse d’aider la population de Befoza et de ses environs.


La Délégation Catholique pour la Coopération

Fondée en 1967, la DCC est la première association française d'envoi de Volontaires de Solidarité Internationale. Elle a pour mission d’envoyer des volontaires sur des projets de développement menés par les communautés catholiques du monde entier. Présente dans 70 pays, La DCC compte 390 coopérants sur le terrain. Chaque année, 230 volontaires sont envoyés dans tous les domaines de développement et dans tous les types de métier. Par ce volontariat nous vous proposons une expérience humaine, spirituelle et professionnelle. La DCC est à la fois un Service d’Eglise et une ONG de développement agréée par l’Etat.


 

 

 

 

 

Et notre mission sur place dans tout ça !!! 

 

La mission de Marion 
Durant ces 18 mois, Marion est CHARGEE DE PROMOTION FEMININE sur la ferme de Befoza. Un titre pompeux et théorique derrière lequel se cache des tâches bien plus concrètes ayant attraits à la fois à la santé, l’enseignement, l’artisanat et au développement agricole.

 

 

Marion s’attache donc à développer des activités sociales avec un groupe de 60 femmes, mères et enfants (lecture, français, économie du foyer…) ainsi qu’à animer des formations dans le but de développer l’artisanat sur le village avec pour objectif final la commercialisation des objets issus de cet artisanat local. Née dans une ferme et ayant aiguisée ses connaissances durant sa formation agricole, elle doit se sentir plutôt à l’aise lorsqu’il s’agit d’aider les femmes au travail des cultures vivrières et à la culture des fleurs. Le dernier volet est l’aide au lépreux en voie de guérison qui consiste à leur faciliter l’intégration dans le village en leur trouvant des activités diverses.

 

 


Le turbin de Benjamin

Sur la ferme de Befoza, Benjamin est CHEF D’EXPLOITATION AGRICOLE. A ce titre, il est chargé de l’encadrement des cultures, du choix des semences, de l’irrigation et l’électrification, de la recherche de méthodes de production adaptée aux ressources présentes localement, de la commercialisation des récoltes excédentaires (le cas échéant). Le volet social de cette fonction n’est pas non plus négligeable puisqu’il s’agit d’encadrer les 11 hommes, salariés de la ferme. De plus, en termes de gros achats et d’investissements, un travail doit être fait sur la gestion des appels d’offres et des devis. L’objectif est le développement d’un réseau d’artisans locaux compétents et de confiance.
En parallèle de ce travail de terrain, il devra repérer parmi les salariés celui qui semblerait le plus à même de prendre la relève pour la gestion de l’exploitation. A titre d’information, le terrain mis à disposition de la ferme de Befoza est de 88 ha mais seuls 10 ou 15 ha sont cultivés. Davantage d’information concernant la ferme vous seront transmises après qu’un état des lieux est été effectué : surface, plan, cycle de culture…



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