Pourquoi un Volontariat de Solidarité Internationale ? Qu’est ce que c’est ?
VSI : Statut délivré par l’Etat français à la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC) pour des volontaires envoyés en mission dans des pays hors Union Européenne, principalement dans l’hémisphère Sud.
Nous partons en VSI pour répondre à un projet porté par l'association Marcq Madagascar. Le cadre de la mission et le statut de VSI, sont assurés par un organisme spécialisé dans l'envoi de volontaires à travers le monde et aggréé auprès du Ministère des Affaires Etrangères : la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC). Sur place, Soeur Jeanne Marie Ralimanana, infirmière malgache, sera notre partenaire local pour mener à bien notre projet. Que ce cache-t-il derrière ces noms d'association ?
L’association Marcq Madagascar
A l’origine de l’histoire, trois sœurs malgaches arrivent pour étudier en France dans les années 80. L’une d’elle, Sœur Jeanne Marie Ralimanana fini un cycle d’études et devient infirmière. Elle décide de retourner au pays afin de s’établir dans un petit village Befoza près d’Andilamena (Nord-est de Madagascar).
Prise d’amitié pour la famille DUMON, elle garde un contact étroit avec la France. Une association nait de cette amitié, et François DUMON devient en 1995, le président de Marcq-Madagascar. Ce nom vient de la contraction de Marcq en Baroeul (Nord de la France) et de Madagascar. Fonctionnant d’abord à deux membres, l’aventure se poursuit rapidement à 5 puis vers la fin des années 90 avec la création de la Fête aux huitres, l’association prend de l’ampleur pour compter aujourd’hui près d’une cinquantaine d’adhérents. Cette grande fête est l’occasion pour 5000 à 6000 personnes de se rassembler sur trois jours pour partager un repas à base d’huitres, de foie gras ou de saumon, dans une ambiance festive et bon enfant.
Les fonds collectés chaque année durant ce weekend de fin Novembre permet à l’association de financer une partie de ses actions à Madagascar. L’objectif global de ses actions est d’aider Sœur Jeanne Marie et la congrégation des sœurs salésiennes dans leurs missions sur place, en outre : aider les plus démunis et particulièrement les femmes par des actions d’alphabétisation, de scolarisation, des soins en dispensaire (pour la prise en charge des lépreux) et la mise en valeur de terrains agricoles.
L’action de l’association porte essentiellement sur l’aménagement agricole de la ferme de Befoza. L’objectif de rendre autonome cette exploitation, présente un grand intérêt du point de vue du développement local puisqu’il pourrait à terme permettre de faire de Befoza un site modèle de réinsertion sociale et de protection de l’environnement. Derrière cet intérêt agricole se cache tout simplement un élan de solidarité humaine avec l’idée simple et généreuse d’aider la population de Befoza et de ses environs.
La Délégation Catholique pour la Coopération
Fondée en 1967, la DCC est la première association française d'envoi de Volontaires de Solidarité Internationale. Elle a pour mission d’envoyer des volontaires sur des projets de développement menés par les communautés catholiques du monde entier. Présente dans 70 pays, La DCC compte 390 coopérants sur le terrain. Chaque année, 230 volontaires sont envoyés dans tous les domaines de développement et dans tous les types de métier. Par ce volontariat nous vous proposons une expérience humaine, spirituelle et professionnelle. La DCC est à la fois un Service d’Eglise et une ONG de développement agréée par l’Etat.
Et notre mission sur place dans tout ça !!!
La mission de Marion
Marion s’attache donc à développer des activités sociales avec un groupe de 60 femmes, mères et enfants (lecture, français, économie du foyer…) ainsi qu’à animer des formations dans le but de développer l’artisanat sur le village avec pour objectif final la commercialisation des objets issus de cet artisanat local. Née dans une ferme et ayant aiguisée ses connaissances durant sa formation agricole, elle doit se sentir plutôt à l’aise lorsqu’il s’agit d’aider les femmes au travail des cultures vivrières et à la culture des fleurs. Le dernier volet est l’aide au lépreux en voie de guérison qui consiste à leur faciliter l’intégration dans le village en leur trouvant des activités diverses.
Le turbin de Benjamin