- CARNET DE BORD
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Befoza, 18.11.2009

 

Par ce joli clair de lune, une fois n’est pas coutume,

J’enfourche le clavier comme certains saisiraient la plume

Avec l’envie profonde de transmettre

Quelques bribes de ce qui se passe par delà ma fenêtre

 

Nous attendons tous la pluie

Comme un enfant la petite souris,

Certains sont tout excités,

Quand d’autres semblent plutôt inquiets !

Les premiers espèrent une belle pluie

Qui fera pousser leur riz

Les autres craignent un ouragan

Comme en 2007, le terrible Ivan.

 

Les feux de brousses dévastent tout,

Des hectares disparaissent devant nous,

On reste impuissant face à ce feu ardent

Sauf quand il s’attaque à nos champs

Deux tentatives des ‘Dahalou’

Les bandits comme on les appelle chez nous

Mais le village entier fait front

Tous solidaires, nous combattons

A coup de branches et de bâton

Cette fois par chance, nous l’éteignons

 

La bonne note des derniers jours,

Vient de là bas, au fond de la cour

C’est l’alambic, qui tombe à pic

Pour faire jaillir des odeurs chics.

Les premiers essais de Ravintsara

Ont fait valsés notre odorat

Odeur de fraicheur et de sous bois

Cette plante est Made in Mada

Dans quelques mois, on découvrira

L’Huile Essentielle de Befoza

 

A très bientôt,

Kenavo,



News 2
18 10 2009 – Fianaranstoa

Un
mois et demi de passé à Madagascar !!! Tout va bien !!
Après un bref passage à Befoza « au pays des merveilles » pour nous imprégner un peu de notre sujet ; nous sommes donc redescendus à Tana pour régler nos histoires de Visa.
 

ADMINISTRATION

On peu vous dire que c’est pas la moitié d’une bureaucratie qu’ils ont ici !!! Ce fut un vrai marathon pour rassembler toute la paperasse mais à force de patience, de ténacité, de « back chiche » déguisé, nous y sommes parvenus.

Ça nous aura tout de même pris une semaine…

Avec des « Non, non il manque un tampon du maire » par ci et des « Non, Non c’est pas complet. Attention, votre lettre ne doit pas être adressée à Monsieur le ministre de l’intérieur mais à Mme la vice présidente chargée de l’intérieur, sinon c’est pas recevable ». 
Enfin, tout est terminé...

Rassurons tout de suite ceux qui veulent venir passer des vacances ici … Tout ceci ne concernent que les visas long séjour. Pour les touristes de passage, le gouvernement malgache est plus ouvert que le notre en matière d’immigration.

FIANARANTSOA

Depuis vendredi 2 octobre, nous sommes à Fianarantsoa (au sud). Nous avons directement attaqué les cours de malgache. 3h de cours le matin après lesquels on a la tête comme un melon. La langue n’est pas en soit très complexe conjugaison plutôt simple, pas de genre, ni de singulier, pluriel… mais la quantité de vocabulaire a acquérir est importante. L’origine du malgache est un mélange de langues de l’océan indien : Indonésie, Java avc des influences de l’arabe. Par chance, les mots récemment inventés viennent du français ou de l’anglais (internet, ordinateur, automobile…)

Après deux semaines de cours, l’apprentissage se poursuit et on avance tranquillement même si on est toujours loin de pouvoir tenir une conversation.

La semaine on bosse donc, et nous profitons des weekends pour découvrir quelques merveilles du territoire aux portes du grand Sud de Madagascar : Parc du Ranomafana, Ambalavao et le Parc de l’Andringitra

RANOMAFANA

Nous avons eu l’occasion de nous balader dans un parc national au nord de Fianarantsoa… et avons enfin découvert tout plein de petites bêtes sauvages dont la plus part sont endémiques : les lémuriens restent le meilleur exemple, mais il y a aussi différentes sortes de serpents, grenouilles et les orchidées pour ce qui est des végétaux sans oublier les forêts primaire et secondaire (pour ce qu’il en reste !!).

On en fait pas des tonnes, voici des photos…  

Entre autre : un bisou à un serpent, un câlin à un boa, une négociation à l’achat du poisson, des lémuriens en veux-tu en voilà et plein de grenouilles extraordinaires…






ANDRINGITRA

Le weekend dernier (avant-hier en fait) nous sommes allés à Ambalavao ville au sud de Fianarantsoa et ensuite au Parc d’Andringitra pour une marche de 17 km à travers la montagne départ aux alentours de 1400 m d’altitude et jusqu’à 2 250m au point le plus haut… dur dur ce dénivelé, nos petites gambettes s’en souviennent encore…

 


 

DONC, en deux mots: on bosse bien, et on profite bien de notre passage dans le sud du pays
MAIS on a tout de même hâte de retourner à Befoza dans notre chez nous.


Programme à venir :

1 Semaine de cours

Quelques jours: pour remonter sur Tana en allant visiter une plantation et une fabrique d'huile essentielle pour avoir des idées et des contacts pour Befoza... on va aussi essayer de visiter une ferme qui fabrique tout plein de produits qu'ils vendent à la ville (fromages...)
 

Bises à vous tous
Marion et Benjamin

PS. pour l'anecdote, nous avons croiser un vieux Monsieur hier qui est né à Quintin... pas mal non !!!




Le 07 octobre 2009

Comme vous avez surement pu le constater, nous avons eu un petit problème informatique, qui a tout supprimé.
On tachera de régler ça plus tard

Qqs news en attendant : 
Nous sommes à Fianarantsoa (grande ville à 400 km au sud de la capitale) pour prendre quelques cours de malgache durant 3 semaines. 




News 1

22 09 2009 – Befoza

 

Voici enfin des nouvelles arrivant tout droit de Madagascar plus exactement de Befoza. En effet, après un court passage à Tana(narive), nous avons pris la direction du Nord pour rejoindre notre petit village de brousse.

C’est une bonne chose car Tana n’est ni très jolie ni très sûre comme ville… comme beaucoup de capitale en fait. Lors de notre escale « Tananarivienne », nous avons dormi chez les Sœurs. Une anecdote tout de même au sujet de Tana, le taxi qui nous a transporté de l’aéroport au centre ville était hyper écolo… il se mettait au point mort et coupait le contact à chaque descente pour protéger l’environnement. Bel exemple d’écocitoyenneté à moins que ce soit le prix de l’essence qui le poussait à un tel comportement (plus de 1 euro /litre).

Dès le lendemain de notre arrivée, après une petite douche bien froide sur les coups de 6h30, nous quittons notre repère. Une fois le taxi brousse chargé, nous prenons la RN2 direction Moramanga (a l’Est). Le macadam est jonché de nids de poule certes mais c’est du macadam car après Moramanga les affaires se corsent on prend la RN 44 direction le Nord et Ambatondrazaka. Le taxi brousse fait des pointes exceptionnelles à 70km/h sur 100 ou 200m avant de ralentir brusquement à 10 km/h pour passer une crevasse puis il ré-accélère à fond… Rythme de croisière est de 30 ou 40 km/h. Nous sommes bercés comme… comment dire … comme un bébé dans une corrida. Nous arrivons à Befoza en pleine nuit à 20h45 soit en tout et pour tout 11h de trajet (pause pipi et casse croute incluse).

Anecdote : Pour demander une pause pipi, on dit en malgache : « Hey chauffeur, l’homme n’est pas poule !! » Pour plus d’explications, demandez à vos amis zootechniciens.

Le 12 09 09, notre premier jour à Befoza : En un mot, merveilleux. En effet, on a découvert mille merveilles : rizières, potager et fleurs par centaines. Rassurons nos familles, tout de suite, nous sommes très bien logés. Pour comparer voici notre chambre et celle des ouvriers tailleurs de pierre qui dorme le long de la rivière Befoza (En malgache, Be Foza signifie Grand Crabe, il y aurait plein la rivière).

 

 Puit de Befoza aussi appelé Lave Linge                                               Sèche linge de Befoza – aussi appelé plan d’Ananas


Dimanche était un jour spécial car il y a eu 2 Baptêmes et un mariage à Befoza. On a participé aux préparatifs et on peut dire qu’ils savent recevoir et organiser des fêtes : tout le monde était sur son 31 et tout était décoré.

 

 Gâteau du Mariage en forme de Ferme de Befoza                             Une sœur salésienne et une Vazaha (étrangère blanche)                          

Quoi !!!! T’aimes pas ma coupe de cheveux !!!!                     Non, Non… Elle nous fait bien rire ta coupe…


Enfin, juste quelques clichés de travaux effectués sur la ferme de Befoza. Un barrage traditionnel malgache sur la Befoza qui sert à dévier l’eau dans un canal afin de maitriser l’irrigation de nombreuses rizières en contre bas. Le fameux canal creusé à la main à travers colline et forêt.


 

Déchiquetage de tiges de maïs et de canne à sucre pour alimenter le compost                 Marion et les ptits de Befoza

A présent, nous sommes à Ambatondrazaka près du lac Alaotra, pour une escale en descendant vers Tana. Il s’agit de la grande ville (avec internet) la plus proche de chez nous : à 90km ou plutôt à 3H30 – 4h de route.


Voila pour les premières nouvelles.

 

Programme des jours à venir :

Nous devons rester quelques jours (1 semaine peut etre) à Tana pour les histoires de prolongation de visa ensuite direction Fianarantsoa pour prendre des cours de malgaches durant 3-4 semaines.

 

Kenavo – Veloma – Au revoir.

 

Bises à tous

 

Marion & Benjamin

 

PS. L’apprentissage du malgache avance déjà et nous connaissons un paquet de mots mais nous avons vraiment hâte de pouvoir communiquer réellement avec les ouvriers et autres personnes du village. Pour cela, 50 mots ne suffisent pas…

 

PPS : 12- 15°C la nuit et 25°C la journée avec un grand soleil. Quelques moustiques mais ça va. La cuisine est excellente et diversifiée… voila pour un premier regard pratico pratique… N’hésitez pas à nous poser des questions et nous tenterons d’y répondre dès que possible.


Enfin, parce que les grands discours vous fatiguent et que vous préférez les images, voici encore quelques photos

Les aléas du taxi brousse… A cet instant, il                                                                                                  Chute à l’arrière du peloton…
répare l’amortisseur… plus tard il changera                                                                                                 Les 5h de messe ont eu raison d’eux
une roue crevée

Commentaire du paysage, un peu plus haut : Lavakisation : du terme Lavaka (trou en malgache) : Dégradation du sol par l’érosion. Jeanne Marie appelle cela « les ulcères de Madagascar ». Ce phénomène est en parti dû à la pratique du brûlis !


 

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